Mouche 2 (La) (1989)

La Mouche 2

Réalisé par Chris Walas

Avec Eric Stoltz, Daphne Zuniga, Lee Richardson
Pays:  Canada,   États-Unis
Genres : Horreur, Science Fiction, Thriller
Durée : 1 h 45 min
Année de production : 1989
6.5/10

Bien sur que ce film doit rougir face au premier, il en reste pas mal fun. Chris Walas qui signa les effets spéciaux réussis du premier opus, se retrouve ici derrière la caméra en tant que réalisateur et à la difficile charge de passer derrière un chef d’œuvre.

Le fils de la mouche se retrouvant dans le monde de son père devait vite grandir histoire de ne pas remanier trop l’environnement des personnages et ainsi garder les décors déjà bien aboutis du premier opus. Hop petit subterfuge scénaristique, le fils se retrouve avec une maladie qui le fait vieillir plus vite. On se retrouve ainsi en quelques minutes avec un personnage qui a 5 ans avec l’apparence d’un homme de 30.

Le plus gênant finalement dans ce film, c’est l’approche de cette maladie qui importe peu qui oublie finalement de parler de la plus importante avec la génétique modifiée de son père durant la première partie. Le plus fâcheux est de voir que « la mouche » se déclare un peu comme ça, sans qu’on sache si elle apparait avec l’âge ou les expériences reprises par le fils.

Passé cette phase de mutation avec des similitudes avec le père, bien que plus rapide, moins psychologique et avec une phase en cocon, on se retrouve avec un vrai beau monstre qui tabasse pas mal. Même si plus proche d’un Gremlins que d’une mouche, j’ai adoré son design avec son faciès terrifiant et ses yeux rouges. On le voit enfin debout, entrain de se mouvoir, bien plus qu’auparavant et puis il y a quelques scènes mémorables avec des personnages qui se font « prédigérer extérieurement » par la salive de la mouche, et nous amène des passages bien dégueux et gores.

L’expérience finale est un peu poussive et surtout douteuse, on appréciera le sort de son père spirituel plus que le sien qui reste bien trop invraisemblable dans ce monde déjà bien fantastique. Le point facilement critiquable est le niveau inférieur de Slotz face à son père Goldblum, même si la scène avec la mutation du chien est véritablement touchante. Un choc qui aura une répercussion sur la morale finale.

Un divertissement de bonne facture, non exempt de défauts, qui remplit son contrat de série B.

 

BILAN

La mouche noire – 7/10
Le retour de la mouche – 5/10
La malédiction de la mouche – 4/10
La mouche9/10
La mouche 2 – 6.5/10

Une saga inventive que ce soit sur la première trilogie ou sur les deux autres reprises. Fascinant d’un point de vu scientifique, passionnant en terme de technique, La mouche n’aura jamais le même design et pourtant chaque version apporte une vision nouvelle de la métamorphose, et du coté animal de l’homme. Indéniable, le film de Cronenberg restera le chef-d’oeuvre absolu de la saga pourtant différente de l’époque de l’origine de la saga et déjà bien loin de la notre d’aujourd’hui. Bzzzzzz

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