Quelque part dans le temps (1980)

Raz le cucul la mandarine – « Samantha »

Quelque part dans le temps

Réalisé par Jeannot Szwarc

Avec Christopher Reeve, Jane Seymour, Christopher Plummer
Pays:   États-Unis
Genres : Science Fiction, Drame, Fantastique, Romance
Durée : 1 h 43 min
Année de production : 1980
3.5/10

Film adapté du roman Le Jeune Homme, la Mort et le Temps, publié en 1975 par Richard Matheson, adepte reconnu de la S-F ayant eu quelques adaptations cinéma intéressantes comme L’homme qui rétrécit, Je suis une légende ou the Box. L’idée de départ est intrigante par le fait qu’on côtoie le voyage dans le temps de façon très simpliste, mais la thématique autour de la science-fiction s’éloignera pour laisser place à une romance assez lourde et redondante. La temporalité ne sera qu’une excuse pour amorcer la rencontre de deux individus de deux époques différentes.

Le réalisateur spécialisé dans la série télévisuelle n’arrivera pas à s’en détacher. Pourtant récompensé au Satrun Award (académie des films de science-fiction), la mise en scène est assez pénible, par son manque de rythme et surtout par sa photographie « embuée » typé soap opera, histoire de bien renforcer la romance poétique entre Christopher Reeve et Jane Seymour. Pourtant c’est joliment raconté, la reconstitution d’une époque est réussie mais j’avais l’impression de voir la série du dimanche après-midi sur M6, sans jamais m’émerveiller du long baiser langoureux échangé par nos deux tourtereaux. Seule la fin apporte une dimension illusoire où la sensibilité de chacun semble s’intensifier. Le film aurait eu tout le bénéfice d’être un bon épisode de la quatrième dimension pour être totalement réussi et jamais redondant.

Pour son deuxième rôle, après celui de l’inoubliable homme d’acier, Christopher Reeves campera un personnage caricatural, simplet et parfois gobe-mouche. Jane Seymour sera anecdotique dans son rôle, et la triangulation avec Christopher Plummer reste futile et peu intense.

Un film démodé et vaporeux qui accuse son âge et reste franchement dispensable. Pour peu que l’on ait une âme sensible pour la romance, une affection pour le soap opéra, on pourra apprécier un minimum par ce récit.

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