Réalisé par Avec Anne Marivin, Franck Dubosc, Pierre-François Martin-LavalPays: Genres : Comédie, Fantastique Durée : Année de production : |
| 2.5/10 |
L’idée de départ est formidable, et même si le concept fut déjà bien plus abouti avec Cinemagique sur une petite durée, le film aurait pu être un pur chef-d’œuvre avec des milliers de clins d’œil aux nombreux films qu’on a pu voir dans notre vie de cinéphile.
Dès le départ, on a une introduction avec Franck Dubosc dans les années de Buster Keaton (années 20) d’une extraordinaire qualité. Que ce soit l’interprétation, les sauts d’images ou la colorimétrie, on y croit vraiment. Suite à ça deux répliques sympathiques où Dubosc téléphone à Robocop en demandant si Amélie Poulain va bien. Les références commencent à fuser, je sentais bien ce film dès les premières minutes. Mais voilà ça en restera là, le reste est ennuyeux, pas drôle, et Dubosc fait du Dubosc. Son personnage est de nouveau mis en avant en étant la grande star Cinéman, aux chevilles si énormes et en se vantant d’être un grand séducteur. Y en a marre de ce personnage. Seul Pierre-François Martin-Laval s’en sort pas mal, parce que ce mec est drôle quoi qu’il fasse (et pourtant face aux dialogues débiles écrient par Moix faut le faire).
Yann Moix qui se prend depuis Podium pour un grand réalisateur n’est qu’un faiseur d’images. Il ne fait que reproduire l’aspect des films des années 20 à aujourd’hui, tout en restant superficiel sur le reste. Les scènes de films s’enchaînent sans aucune cohérence, on assiste juste a des scénettes de différents films que l’on a collé ensemble sans aucun lien scénaristique. L’histoire est creuse, et disons-le: on se fait chier. Les références cinématographiques disparaissent devant les situations ridicules de Franck Dubosc dans des accoutrements ridicules comme dans Robin des bois ou en bourgeois dans Barry Lyndon.
Idée originale bâclée par une scénario bidon et une réalisation insignifiante.
