USS Greyhound : La Bataille de l’Atlantique (2020)

USS Greyhound : La Bataille de l'Atlantique

Réalisé par Aaron Schneider

Avec Tom Hanks, Stephen Graham, Rob Morgan

Pays:  Canada,   Chine,   États-Unis
Genres : Guerre, Action, Drame
Durée : 1 h 31 min
Année de production : 2020
5/10

Le trailer d'USS Greyhound - La bataille de l'Atlantique - Eklecty-CityDoté d’une narration minimaliste qui ne s’embarrasse pas d’introduction, ni de contextualisation, le film nous plonge directement au cœur de la Seconde Guerre Mondiale.

Tom Hanks à travers le commandant Ernest Krause de l’United States Navy se la joue classique sans faire de véritables étincelles. Avec un sujet aussi fort, on est consterné de voir qu’aucune émotion ou grande sensation ne transparaît dans le film, le rendant ici totalement transparent et insipide. La guéguerre entre bateaux et sous-marins dans ce no man’s land maritime n’a jamais été aussi mal porté surtout avec un acteur d’une telle envergure. La viabilité d’un tel projet nécessitait un grand metteur en scène. Or, en dehors d’une photo offrant quelques belles images et des effets visuels irréprochables, le découpage et la mise en scène d’Aaron Schneider, sans idées, peinent à raconter quoi que ce soit.

L’héroïsme en porte-drapeau contre l’affreux pays criminel, un schéma maintes fois usité pour un film sans grande profondeur historique, malgré le soin apporté à l’esthétique. L’authenticité des manœuvres navales est rigoureuse, mais ne présente plus réellement d’intérêt émotionnel à force de répéter cette narration qui peine à évoluer. L’écriture des personnages comme de l’intrigue reste superficielle et cloisonne le spectateur dans un décor limité. Seule bonne idée, même si pas très filmique, est que l’on voit finalement très peu les antagonistes sur les radars rendant l’ennemi invisible. Il est dommage que les interventions ne soient pas plus saisissantes à l’écran qui aurait permis au spectateur d’être un peu moins passif.

On a envie d’aimer l’œuvre parce qu’elle a de l’allure et pourtant on en ressort appauvri historiquement face à un événement « épisodique ».

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