Le voici le voilà le premier Pixar
| 9/10 |
Les studios d’animation Pixar (ancienne division spécialisée dans l’infographie chez LucasFilms, la société de George Lucas, avant le rachat par Steve Jobs, le co-fondateur d’Apple) s’attelle à la réalisation du premier film d’animation entièrement en images de synthèse avec le risque de voir leur entreprise fermée si le film ne marchait pas. On connait tous la suite de l’histoire, une nouvelle page de l’histoire du cinéma a été franchie dès la sortie du film.
Fallait le faire d’inventer une histoire avec des jouets, qui à l’origine sont des personnages statiques et sans expression. John Lasseter et sa compagnie de choc a su être inventif et drôle et nous emmène là où personne ne s’étaient aventuré auparavant: dans la chambre d’un petit garçon, où les jouets en tout genre s’animent avec la crainte d’être un jour remplacé.
Woody, Buzz, Monsieur Patate, Rex… chaque personnage à son caractère et ses mimiques tout en gardant leurs contraintes techniques (pieds soudées, bras articulés…) et sont aujourd’hui une référence dans le monde des jouets alors qu’ils n’existaient pas auparavant pour la plus part. Seules les scènes avec Sid peuvent effrayer les plus petits mais on passe vite sur le coté merveilleux des jouets. C’est fluide, c’est presque réel et on ne regarde plus nos jouets de la même manière après avoir vaincu l’expérience: Toy Story.
La fin est dynamique et grâce au talent de Pixar, on peut y découvre les premiers effets virtuels grâce aux rotations de caméra illimitées. Comme dans tous les Pixar, la moral est sublime, il y un message de respect envers les autres et d’amitié, le tout animé par une B.O sensationnelle composé par Randy Newman.
Aujourd’hui tous les studios arrivent à faire de l’animation et ont largement changés et évolués leurs méthodes d’animation mais Toy Story reste une référence intemporelle et définitive. Plus qu’un film, une révolution!
