Southland Tales (2006)

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Southland Tales

Réalisé par Richard Kelly

Avec Dwayne Johnson, Seann William Scott, Sarah Michelle Gellar
Pays:  États-Unis
Genres : Action, Aventure, Comédie, Drame, Science Fiction, Thriller
Durée : 2 h 24 min
Année de production : 2006
4/10

Vēnī, vīdī, vīcī… Je suis venu pour appuyer sur le bouton play, j’ai vu le film, et j’ai vaincu le temps pour ne pas appuyer sur stop.
On m’avait prévenu que ce film serait une avalanche métaphysique confuse, mais comme d’habitude seul mon propre opinion compte et j’en reviens bien à la conclusion quasi unanime que les critiques en ont faites: ce film a une belle mise en scène stylisée mais reste cependant prétentieux. Ce n’est qu’un empilement de sublimes images dans une histoire barge qui n’a ni queue ni tête et qui finalement n’apporte aucune question, ni réponse.

L’idée de départ de Southland Tales est pourtant bonne, la 3eme guerre mondiale, la découverte d’une énergie infinie et dès l’introduction du film qui est magnifiquement mise en scène, on a envie d’en savoir plus… Mais près de 20 minutes plus tard on se rend compte très vite que le film part dans tous les sens sans réel fil conducteur. A mon avis il faut véritablement se droguer pour comprendre ce film si ce n’est qu’il y a rien à comprendre. Mais bon tant qu’à faire si on veut vivre des expériences de l’autre monde vaut mieux se taper un bon Las Vegas Parano, au moins y a une histoire concrète.

C’est vraiment dommage, car Kelly réalise un film très beau sur sa forme avec un casting très éclectique que j’ai trouvé très beau, très bon mais voilà c’est a des moments un supplice de les suivres dans une histoire abracadabrante… Je suis curieux de savoir a quoi ressemblait la première version diffusée à Cannes avant le remontage du film complet qui dura une année et si finalement Kelly a apporté un film meilleur (si ce n’est qu’il est pas très bon au final!)?

On a le droit à une superbe B.O signée Moby qui arrive à envouter le spectateur sur la fin.
Richard Kelly nous entraîne dans les méandres de son bad trip conceptuel avec un film qui dure 2h30 et qui au final ne raconte absolument rien!
Si j’avais suivi dans l’ordre la filmographie de Kelly, j’aurai pensé à une mutation futur à la Lynch. Heureusement avec The Box il rétabli la barre en gardant toujours du mystère dans ses films mais en ayant aussi un fil conducteur ce qu’il manque véritablement ici dans Southland Tales.

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